Le reste des troupes du RCR partirent pour la France le 1er novembre 1915. Peu après, le régiment fera partie de la 7e Brigade d’infanterie canadienne, du côté des Princess Patricia’s Canadian Light Infantry (PPCLI), le 42e bataillon (Royal Highlanders) et le 49e bataillon (Edmonton Regiment). Ces quatre formations combattirent ensemble pour toute la durée de la guerre. Cock explique comment les premiers quelques mois en France passèrent à appuyer la construction de tranchées, à s’entraîner dans le combat des tranchées, à s’engager dans des combat des tranchées de «routine» à Wulverghan, Kemmel et Ypres.
Dans son compte rendu du manuscrit, Cock continue avec une brève description des batailles plus importantes telles Mont Sorrel, Flers-Courcelette, les hauteurs de l’Ancre, Arras, Vimy, côte 70, Passchendaele, Amiens, Scarpe, Canal du Nord et la poursuite à Mons. Le régiment reçu les honneurs au champ de bataille pour tous ces combats. Cock va souvent en détail, des aspects telles la météo, les conditions au champ de bataille ou la morale. Par exemple, lorsqu’il décrit la bataille de Flers-Courcelette, il dit «toute cette opération fut difficile, avec le sol remué des trous des bombardements et des tranchées démolies, sans aucun repère, ni direction ». Il s’attarde aussi sur des informations à propos du nouvel équipement tel les masques à gaz et les casques en acier qui, il explique « on augmenté la confidence tout en protégeant beaucoup de têtes en danger de se casser contre les poutres à travers les tranchées ou les abris!»
Aussi, fait-il référence à des histoires intéressantes à propos du régiment. Écrivant un compte rendu de la bataille du Mont Sorrel, la première bataille majeure de ce conflit pour RCR, il précise : «en ce qui concerne le régiment, cette bataille fut connue comme "le jour des vieux soldats". Le succès de la défense contre les attaques fut possible grâce à ces vieux soldats, avec temps d’entraînement avant la guerre leur permettant de répondre à tir rapide et efficace bien qu’ils fussent mal équipés et les mitrailleuses très rares.»
Des photographes, des cartes et des lettres de cette période s’entremêlent dans le manuscrit avec des miscellanées. Vous pouvez lire ci-dessous le compte rendu des actions du régiment en France et en Belgique.